Dimanche 14 septembre: visite de Mainz et Wiesbaden

Mainz (Mayence), capitale du Rheinland-Pfalz (Rhénanie-Palatinat), ville de 200 000 habitants, se situe au confluent du Main et du Rhin. C'est un lieu intense de trafic commercial et culturel, capitale du vin et de l'imprimerie, elle a vu la naissance de la première Bible imprimée par Gutenberg.  D'ailleurs le musée de l'imprimerie, contenant certes quantités de vieux et très vieux recueils (et des tas de cartes rigolotes qui auraient beaucoup plus à Vivien, mais que je n'ai malheureusement pas eu le droit de photographier: on y voyait la Seine couler tout droit du Sud vers le Nord avec des lacets aberrants, la Suède et la Finlande complètement ratatinées, ...) n'était pas si bien présenté que ça. Il est vrai que tout était en allemand, mais il n'y avait pas de grand panneau explicatif, juste des toutes petites notes illustrant chaque ouvrage. Finalement tout bien pesé, les musées me lassent beaucoup plus vite que de faire du vélo au milieu de nulle part.

Le Rhin à Mainz

La cathédrale et son superbe cloitre, le seul ayant résisté à la guerre. L'embêtant en Allemagne, c'est que tout est factice, même les maisons à colombages ne sont pas si traditionnelles que ça car elles ont été reconstruites en 1945 et plus. Donc on ne sait jamais si ce qu'on regarde est d'origine ou pas. Ils rénovent pas trop mal donc ça passe encore.

Mainz est aussi une ville mutliculturelle, nous sommes tombés en plein festival de la culture, où étaient représentés par des petits stands proposant encas et autres bibelots plus ou moins faux de plus de 50 pays. UNe grande scène avait été montée pour l'occasion , où se succédaient des danses chinoise, arabo-orientale, coréenne, indienne, avec parfois de très jeunes allemandes danseuses.

A d'autres endroits, spectacle de rue dans les plus beaux quartiers (enfin Faust en allemand quand on n'a jamais lu.......personne n'a rien compris!)

théâtre de rue

Et Wiesbaden, ville jumelle car juste sur l'autre rive (droite) du Rhin, grosse de 300 000 habitants et déjà célèbre du temps des Romains pour ses 26 sources d'eau chaude et salée. C'est une ville thermale par excellence.

J'ai eu le plaisir de gravir les marches de la cathédrale pour atteindre l'étage (où on voit la rambarde au niveau de l'horloge). Et là surprise, un guide de passage annonce que c'est la dernière visite pour plus haut. Sans trop comprendre je suis la masse, et me retrouve au milieu de 30 personnes au dernier étage de la flèche de la cathédrale, coincée entre les petites cloches au-dessus de nos têtes, et les grosses et très grosses sous nos pieds. Tout en jouant "greensleaves" sur toute la gamme du carillon, le guide nous explique que la plus grosse cloche pèse à elle seule 3 tonnes, et la totalité du carillon pèse 21 tonnes. Et le plus important, on ne peut jamais éteindre une cloche, il n'y a pas de pédale comme sur un piano pour étouffer le son...... Imaginez donc à une telle hauteur une si lourde masse au milieu d'une vallée très plate... Paraît-il que lorsqu'il y a du vent, on sent le clocher osciller! Pas très rassurée en descendant le tout petit escalier étroit en colimaçon.

La cathédrale de Wiesbaden, en fait nommée "Marktkirsche", l'église du marché.En France, le parvis aurait été orné de platanes peut-être, ou au moins de rosiers et de buis. Ici, ce sont des noisetiers haute-tige (et je ne savais pas que cela existait) qui donnent d'ailleurs de délicieuses noisettes. Mais encore toute essouflée d'avoir redescendu si vite toute ces marches, j'étais déjà en retard à mon rendez-vous, les autres stagiaires n'ayant pas voulu me suivre m'attendaient au chaud dans un bar. Je n'ai pas pu faire provision donc.
Depuis l'étage de la cathédrale, on aperçoit une autre église en deuxième plan et tout au fond l'église orthodoxe russe aux cinq bulbes dorés, construite en l'honneur de je ne sais plus quelle impératrice décédée à l'age de 19 ans.

Quartier des bars et petites rues sympas, mais pas très actives un dimanche.

Une autre église, typiquement allemande en pierre rouge (du grès).

Conclusion de cette journée: les sorties en groupe (suivez le guide) c'est pas très drôle. Finalement je préfère la solitude de mon vélo, à partager en amoureux et accompagnée de beaucoup de liberté et de plus grandes vues sur les beaux paysages de cette région de vignobles.

Prochaine étape la vallée du Rhin, magnifique parai-il avec tous ses châteaux.

Comments

[Vivien]

On a vu un Cyrano de Bergerac blagueur mais sachant déclamer des alexandrins beaux à en pleurer!
On a vu Duel de spielberg et Nanouk l'esquimau dont on a coupé la bande son et joué un concert à la place.
On a vu un accordéoniste de génie jouant le papy grincheux.
On a dansé une chorégraphie ridicule mais très amusante avec 1000 inconnus
On a bu on a rit on a parlé...
bref, l'année prochaine, rendez vous tous à Angers!